Les délégations de Palestine, d'Iran et du Yémen ont quitté une conférence parlementaire en Suisse alors que le président du parlement israélien commençait son discours, au cours duquel il a suggéré de manière provocatrice qu'un État palestinien pourrait être établi à Londres ou à Paris.
Il n'est pas le seul à se moquer de la reconnaissance d'un Etat de Palestine par la France ou le Royaum-Uni
Mike Hakabi, ambassadeur des États-Unis en Israël, a déclaré : "La déclaration unilatérale de Macron concernant un 'État palestinien' n'explique pas où se situera cet État. Je peux, en exclusivité, révéler que la France envisage de céder la région de la Nouvelle-Aquitaine pour en faire le territoire de ce nouvel État. Et il sera nommé : 'Francistan' !"
Même chose quant à l'annonce par le premier ministre britannique que le Royaume-Uni reconnaîtrait l'État de Palestine en septembre, à moins qu'Israël ne prenne des engagements concrets, notamment un cessez-le-feu à Gaza, la reprise de l'aide humanitaire par l'ONU et la garantie de ne procéder à aucune annexion en Palestine occupée (Cisjordanie).
Le journaliste israélien Avraham Grinzig a réagi à cette décision en affirmant, qu' »en septembre, il n'y aura plus rien à reconnaître », puisque Gaza et la Cisjordanie auront été annexées et rayées de la carte.
CAPJPO-Europalestine